De nombreux coups de cœur pour ce mois de novembre 2016 avec de la littérature de guerre, des autobiographies, des essais littéraires et des récits historiques. Lire la suite
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Comme un roman de Daniel Pennac
L’avis de la Plume Baroque :
Comme un Roman est un essai à la gloire des livres, de la littérature et de la lecture. C’est par ce livre que j’ai souhaité découvrir la plume de Daniel Pennac.
Relativement court – moins de 200 pages en format poche – j’ai dévoré cet essai en moins de deux heures. Lire la suite
Le feu d’Henri Barbusse
L’avis de la Plume Baroque :
La lecture d’un monument de la littérature de guerre ne laisse jamais indemne. Après La peur de Gabriel Chevallier, j’ai une nouvelle fois souhaité me plonger dans l’horreur des tranchées de la Grande Guerre, la der des ders.
Henri Barbusse a remporté avec Le feu le prix Goncourt 1916, un récit autobiographique horrifiant, macabre, révoltant, un récit qui a dérangé de nombreux individus à sa sortie, une réaction toujours provoquée par des vérités qui dérangent. Lire la suite
Les faux-monnayeurs d’André Gide
L’avis de la Plume Baroque :
Le roman s’ouvre sur la découverte de mystérieuses lettres par Bernard Profitendieu : son père n’est pas son géniteur. Dès lors, le jeune homme profite de cette révélation pour quitter la demeure familiale et vivre sa vie. C’est au cours de ses pérégrinations que le lecteur croisera le chemin de plusieurs de ses contemporains. Lire la suite
Le Lion de Joseph Kessel
L’avis de la Plume Baroque :
J’ai à plusieurs reprises vu des internautes conseiller Le Lion de Joseph Kessel. Pour n’avoir jamais lu cet auteur qui m’intriguait pourtant depuis quelques temps, ce livre aura été une belle découverte, une lecture puissante dont je ne ressors pas indemne. Lire la suite
Soie d’Alessandro Baricco
L’avis de la Plume Baroque :
« Soie » retrace la vie du français Hervé Joncour. Sériciculteur de la ville de Lavilledieu par un hasard qui le détourna d’une carrière militaire à laquelle son père l’avait destiné, le jeune homme est désigné pour entreprendre un voyage au Japon afin d’acheter des œufs de vers à soie lorsque ceux provenant d’Europe sont atteints d’une étrange maladie et empêchent l’activité de prospérer.
L’histoire se déroule aux environs des années 1860 sur le chemin de la soie, entre la France et le Japon.
Le cri du sablier de Chloé Delaume
L’avis de la Petite Plume :
Chloé Delaume retrace dans ce roman l’enfance d’une jeune fille en construction, amputée d’une enfance par un père violent et une mère qui attend d’elle qu’elle impressionne par son intelligence.
Alors que son calvaire semble prendre fin lorsque sa mère lui propose de fuir leur bourreau, c’était sans compter sur la barbarie de ce dernier qui tue alors sa femme avant de se suicider.
L’enfant est confiée à son oncle et à sa tante, qu’elle nomme « les hébergeurs », et qui, n’assumant pas l’éducation de cette jeune fille, à juste titre perturbée, préfèrent la confier à un psychiatre. Lire la suite
Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote
L’avis de la Petite Plume :
Holly Golightly, jeune femme magnifique, mène une vie frivole et confortable dans son appartement New-yorkais.
La beauté, la jeunesse, l’insouciance, tant d’éléments qui auraient pu suffire à son bonheur, mais la jeune femme, parfois prise d’une sorte de déprime qu’elle appelle « la boule » trouve réconfort devant la vitrine du célèbre joaillier Tiffany’s.
L’histoire nous dévoilera que ce luxe qu’elle aime tant et qui semble régenter sa vie cache un lourd passé et des aspirations plus profondes.
Boule de Suif de Guy de Maupassant
L’avis de la Petite Plume :
Cette courte nouvelle de Guy de Maupassant se déroule durant la guerre franco-prussienne de 1870.
Les prussiens ont envahi Rouen, le narrateur nous invite alors à fuir à Dieppe en diligence, accompagnés d’un couple de commerçants, un couple de nobles, un couple de bourgeois, deux religieuses, un démocrate et notre protagoniste, Elisabeth Rousset, connue sous le nom de « Boule de suif » et se trouvant être une prostituée. Lire la suite
Le Procès de Franz Kafka
Cette réflexion a été faite à partir de l’œuvre Le Procès de l’édition folio classique, préface de Claude David.
L’isolement moral de Joseph K :
L’aspect qui a attiré mon attention dès le début du roman est l’atmosphère lourde et étouffante dans laquelle vit Joseph K.
En effet, on peut observer la récurrence des réflexions du narrateur sur la difficulté qu’éprouve le protagoniste à demeurer dans un endroit où « l’air est trop épais », « si lourd et oppressant », « à peine respirable ».
Mon hypothèse tient en ce que Joseph K. éprouve les effets de sa « condamnation », alors même que celle-ci ne sera jamais prononcée. Lire la suite